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Réathlétisation : « Le chaînon manquant »

 

La plupart des blessures du ligament croisé antérieur (LCA) lors de pratiques sportives sont liées à des mouvements de haute intensité dans un environnement imprévisible (sports collectifs, ski alpin, etc…). Dans certaines situations, les contraintes mécaniques dépassent les capacités de résistance des structures du corps, ce qui induit une blessure. En général, 2 sportifs sur 3 retournent au même niveau de participation sportive après une opération du LCA. Et tout cela grâce à la réhatlétisation.

Néanmoins, seulement un peu moins de la moitié retournent au niveau compétitif et cela en moyenne après 3 ans (1). Les risques de récidives et de blessures controlatérales sont aussi très importants et peuvent aller jusqu’à 30% surtout lors d’une reprise prématurée de l’activité sportive (2).

Ainsi, pour le sportif amateur, la rééducation se termine lorsque celui-ci peut reprendre son activité quotidienne. Cependant, retour à l’activité quotidienne ne veut pas dire retour à l’activité sportive et encore moins à la compétition.

Il est donc crucial de combler le fossé permettant au sportif de retrouver voire surpasser son niveau d’avant blessure tout en réduisant au maximum les risques de récidives. La clef de la réussite réside donc par une rééducation en physiothérapie : https://sphysical.ch/ et ensuite, une réhatlétisation : https://www.reactyv8.ch/, afin d’assurer un retour au sport optimal.

C’est là que la réathlétisation rentre en jeu. L’idée est de ré-entraîner progressivement le sportif afin qu’il puisse à nouveau subir les charges importantes liées à sa pratique sportive d’avant blessure. La réathlétisation suit plusieurs axes qui sont :

1. Le reconditionnement à l’effort

Amélioration des capacités cardiovasculaires et des filières énergétiques.

Le développement de ces 3 axes suit une progression en termes d’intensité et de spécificité afin de limiter les risques de blessures prématurées durant le début du traitement. Pour la même raison ces axes sont d’abord entraînés séparément puis simultanément sous formes d’exercices spécifiques à la discipline. Le retour au sport sur le terrain doit se faire de la même manière en augmentant progressivement l’intensité et le paramètre d’imprévisibilité. Finalement, le but est d’amener le sportif à surmonter le mécanisme lésionnel tant sur le plan psychologique que structurel.

2. Le renforcement musculaire

Amélioration de la force neuromusculaire et renforcement des structures articulaires.

3. La proprioception

Amélioration de l’équilibre et du contrôle moteur permettant une meilleure stabilisation lors du mouvement.

Mots clés : entraînement, réhabilitation, réathlétisation, LCA, blessure

Références:

Ardern CL, Webster KE, Taylor NF, Feller JA. Return to sport following anterior cruciate ligament reconstruction surgery: a systematic review and meta-analysis of the state of play. Br J Sports Med. 1 juin 2011;45(7):596‐606.Di Stasi S, Myer GD, Hewett TE. Neuromuscular Training to Target Deficits Associated With Second Anterior Cruciate Ligament Injury. J Orthop Sports Phys Ther. 11 oct 2013;43(11):777- A11.Brukner P, Khan K. Acute knee injuries. In: Clinical Sports Medicine : Injuries. 5e éd. Pty Ltd, Level 33, 680 George Street, Sydney 2000, Australia: McGraw-Hill Education; 2017. p. 713‐68.Berthommier M. La réathlétisation du genou. 4trainer; 2015. 119 p.